The Lost

FLAMMARION, 2011




SI BEAU, SI FRAGILE

traduit de l’américain par Isabelle D. Taudière

Célèbre en France pour Les disparus qui reçut le prix Médicis étranger en 2007, Daniel Mendelsohn est plus connu aux États-Unis pour son oeuvre critique d’une extraordinaire richesse : c’est, d’après la New York Review of Books, le «meilleur écrivain et critique » de notre temps. Le public français peut enfin découvrir aujourd’hui son travail qui fait sa réputation auprès du lectorat anglophone.


« Si beau et si fragile » – tel est, pour Mendelsohn, le secret de tout art poétique, l’«inévitable enchevêtrement de la beauté et de la tragédie », qu’ont inventé les Grecs. À travers ce recueil – de Marie-Antoinette de Sofia Coppola aux 300 de Sparte, de Quentin Tarantino à Philip Roth, de Thucydide à Almodóvar –, c’est une densité, un style, tout à fait les siens qu’on retrouve : l’érudition d’helléniste et le brio certes, son aptitude à l’admiration mais aussi aux jugements coups de poing, et surtout une originalité constante du regard, une passion à nous transmettre ce qui lui est le plus cher.

PRESSE

« Une promenade littéraire dans un style éblouissant … Mendelsohn mêle les genres, entrechoque les références et produit ainsi de superbes étincelles … Il replace la critique à sa juste place.  »
—Joseph Macé-Scaron, Marianne

« Un des plus stimulants critiques de ce temps…impressionnant…N’attendons de Mendelsohn aucune cuistrerie, mais l’affirmation par son érudition et la vivacité de son écriture d’une pensée sans cesse en mouvement…touche au grandiose… »
Livres Hebdo

« La lecture du nouveau livre du New-Yorkais Daniel Mendelsohn, archétype de l’honnête homme épris de culture classique mais connecté à son temps, et jamais en retard d’une mythologies, fût-elle postmoderne, s’impose par ces temps de confusion institutionnalisée. »
—Christophe Ono-Dit-Biot, Le Point

« Un voyage au cœur de l’imaginaire et de la mémoire du célèbre critique new-yorkais, bien plus qu’un simple florilège de ses meilleurs articles…Passionné et engagé, tel est donc le Daniel Mendelsohn de Si beau, si fragile. Un Mendelsohn qui, à l’heure où la critique « laisse généralement un goût légèrement amer dans la bouche », décrypte, analyse, argumente, revient aux sources, au « kritês » grec et à sa rigueur quasi-judiciaire, comme pour sauver un navire qui aurait déjà pris l’eau.. »
My Boox

TABLE

Préface à l’édition française

I. Héroïnes

Lost in Versailles (Marie-Antoinette)
Les femmes de Pedro Almodóvar (Volver)
Victimes à Broadway, I (La Ménagerie de verre)
Victimes à Broadway, II (Un Tramway nommé Désir)
Pas peur de Virginia Woolf (Les Heures)
Le roman de l’année (La Nostalgie de l’ange)

II. Héroïsmes

Une petite Iliade (Troie)
Les 300 de Sparte (300)
Ce n’est qu’un film (Kill Bill)
Les Juifs attaquent! (Inglourious Basterds)
Sur le départ (Un homme)
Alexandre, le film !
Le Magicien (Avatar)

III. Éros

La passion d’Henry James (Le Maître)
Les deux Oscar Wilde (L’Importance d’être constant)
Truman en son miroir (Lettres et nouvelles de Truman Capote)
Messages ailés (Angels in America)
Une liaison exemplaire (Brokeback Mountain)

IV. Guerres

Le 11 septembre au cinéma (September 11 et Vol 93)
L’ambition conquérante (L’Enquête d’Hérodote)
Théâtres de guerre (L’Histoire de Thucydide)
Transgression (Les Bienveillantes)

V. Vies Privées

Les unités de Constantin Cavafy
Assez parlé de moi (à propos des mémoires)
La comtesse et l’écolier (conte autobiographique)

One Response to “Si beau, si fragile”

  • […] de passer aux documentaires, je tiens à signaler le livre passionnant de Daniel Mendelsohn (le splendide les DISPARUS), SI BEAU, SI FRAGILE, recueil d’essais passionnants, décapants sur […]